Petit résumé de notre rallye :
ES 1: c'est parti sur une spéciale bien piègeuse. Le choix des pneus a été compliqué. Il a plu mais ce n'est pas sec dans toute la spéciale et on décide de partir en mixtes. Au volant c'est holiday on ice. Je suis en vrac partout même en ligne droite ! La route est sale et juste humide ce qu'il faut pour se faire peur. Au point stop je me dis que le temps va être bien minable mais surprise c'est le meilleur ! Tout le monde a bien galéré !
ES 2: c'est là qu'on est passé sur le toit l'an dernier, je vous laisse imaginer que je prévois d'être prudent. C'est un spéciale en descente et vu l'état des cordes et le grip, il va falloir être prudent et propre. Ca se passe bien et on fait le deuxième temps.
On rentre en tête le premier soir pour la première fois. Ca va être dur de garder la place mais on verra bien demain.
ES3: la même que la 1. Je m'applique, bien propre, je tire dans les tours et suis assez content à l'arrivée. Et comme souvent quand on a l'impression d'avoir fair un temps, c'est l'inverse ! 16 sec de plus que la veille ! Je comprends pas trop et me dis que la première place vient sûrement de s'envoler. Pourtant il s'agira du deuxième temps à 2 dixièmes du scratch. En fait tout le monde a perdu du temps par rapport à la veille. On reste donc en tête.
ES4: il y a de l'huile au départ, on passe doucement, peut-être trop mais le rallye est encore long et il faut rester sur la route. En fin de compte on a fait ce qu'il faut puisqu'on fait le meilleur temps.
ES5: j'attaque où il faut, suis prudent où il faut et ça paye avec le deuxième temps. Sans quelques erreurs le scratch était jouable.
On rentre au parc avec 24 secondes d'avance et on se dit que la victoire de classe est à notre portée. On prévoit de forcer encore un peu à ce tour et d'assurer au dernier.
ES6: c'est reparti, j'essaie d'attaquer, je suis bien dans l'auto mais à la sortie d'un gauche la boîte refuse tout service. Aucune vitesse ne rentre, le levier est mou. Ce n'est pas la boule qui a sauté, pas la tringlerie. L'abandon est inévitable.
Une nouvelle fois c'est la grosse déception.
On était en passe de conquérir notre première victoire de classe mais une fois de plus la poisse nous a rattrapé.
Dégoutés, on n'a même pas encore démonté pour voir la gravité de la panne.
Bravo aux collègues qui ont terminé et RDV au Baldo.
Bert ANNOVAZZI