Rallye du VAR 2007

bon c tout bon pour ton auto, pour la saxo tu en trouveras bien une autre c pas grave, quand au moteur pas d evolution et mon projet dont je t avais parlé au var se concrétise,donc a suivre, mais en tout cas il faut qu on s appelle pour qu on arrose tout ça

pas de soucis pourquoi pas le wwek end du 15 dec, le vendredi ou samedi soir?
Je passe un coup de fil à William voir, s'il est ok

désolé pour la réponse si tardive,mais pour moi y a pas de probleme,vendredi ou samedi ça ne me dérange pas

on remet ça cyril??? (tu as eu mon mp?)

Bonsoir à tous

Tout d’abord merci à notre boss de prendre des nouvelles. Lequel il a été fort agréable de mettre un visage et bien sur de faire sa connaissance, quoi que hélas un peu rapide entre 2 passages en assistance … la prochaine fois, j’espère Olive, et ça sera avec plaisir !

En effet, me revoilà aux affaires, le temps pour moi de digérer cette première vraie sortie de route, et de vous conter mon premier rallye de championnat de France, cette épreuve dantesque qu’à été ce Rallye du Var 2007. (une pensée toute particulière à ceux qui étaient au bord des routes ou aux assistances, ceux là même qui ce sont fait rincer une bonne partie du WE alors que nous étions, nous bien à l’abri dans l’auto de course , voilà qui est dit !)

Les recos déjà, n’étaient en effet pas évidentes à effectuer compte tenu des conditions météo en cours et annoncées (Notre Dame des Anges partiellement verglacée) mais également du point de vu du timing impose par l’ASA. N’étant pas originaire du Var à la base, nombre de kilomètres de certaines ES étaient pour moi vraiment inconnu comme celle de Roquebrune sur Argence, celle de Pignan, une bonne partie de celle de Gonfaron, et de Vidauban, les autres ayant été effectuées lors des ces 2 dernières années au Plan la Tour et au Bormes-Varois
A tel point que, même en vivant dans le Var depuis une dizaines d’années et spectateurs de ce rallye une certain nombre de fois, je n’étais jamais passé sur certaines routes, un comble pour un local comme moi. Mais surtout, rien n’était gagné bien au contraire, nous n’avions d’ailleurs, sur le papier, pas la meilleur monture (205 rallye), et notre stock de pneus paraissait bien maigre au vu du temps annoncé.

Néanmoins, plutôt confiant quant aux résultats de cette saison, on se disait qu’on ferait les comptes à chaque fin d’étape et au final le dimanche après midi .
Donc, les reco s’entaient sommes toutes pas trop mal passées quand même avec déjà quelques frayeurs sur certains piéges, et virages qui refermaient plus que d’ordinaire. Ca promettait donc !!

La logistique étant bien ficelé, les conseils des uns et des autres quant à la manière d’appréhender ce premier long rallye bien digérés, il nous restait plus qu’à prendre possession de notre bolide au parc fermé pour passer à la premier assistance malgré la pluie incessante.
Et là déjà, alors qu’elle ne nous avait jamais rien fait de la sorte, la voilà qui ratatouille au sortir du parc puis en pleine assistance impossible de la faire redémarrer … la tension monte !!
….20l d’essence, des PB à l’avant (j’ai plus roulé avec ça depuis des lustres, « 1.8 bars qu’ils me soufflent !! », j’ai des doutes quand aux pressions ??!!?? ) des N01 retaillés en maxi pluie à l’arrière … quand je vous disais qu’on était pas chaussé pour le mauvais temps, même pas 2
bon vieux TA de dessous les fagots … faut dire que dans le Var en général il faut chaud et souvent sec aussi même à cette période et que roulant en Hankook depuis ces 2 dernières années, ils ne font pas d’équivalent TA en 13, en 14 pour les 106 si !! La messe est dite !!
Puis, c’est le top départ pour sortir de la zone d’assistance, elle redémarre puis cale aussitôt et enfin, elle repart … quel stress !!! on ne saura jamais pourquoi ; humidité, merde dans le carb, le stress ?
Gilles, mon plus fervent mécano et conseillé me gueule dessus: « Ne stresse pas …ahhhrrrr !, arrrrrrête de pomper !!! Tu vas la loyer !! »
Jusqu’au panneau de pointage de sortie d’assistance, je voie bien qu’elle ne tourne pas rond j’ai vraiment peur qu’elle cale pour le compte alors je lui met un peu plus de gaz pour la tenir haut en régime.
Puis, nous partons sur le routier blindé de limaces à cause de la nuit et de la pluie, vraiment casse c…… les gens qui savent pas rouler lorsqu’il y a un peu de pluie .. c’est bien des sudistes tiens!!!
Du coup, on arrivera presque limite au pointage. Mon jeune et presque novice navigo aura besoin de sauter de l’auto pour pointer. Le pauvre déjà qu’il n’est pas en forme dans le baquet !!! C’est sa première saison de navigo et de rallye tout court. Il a fallu le former : 2 rallyes régionaux qu’il a bien gérer, mais là il est encore moins fière, malade en voiture, il est obligé de prendre des médoc. Malgré mes encouragements et mes conseils, une certaine appréhension peut être en raison des conditions climatiques, à la longueur de l’épreuve, de la peur d’être malade ou de ne pas être à la hauteur laisse transparaître un mal être. Ce n’est que le commencement et je ne savais pas si bien dire. La suite au prochain épisode !

Bonne nuit les petits !!!

La suite

pour les fidèles lecteurs voici la suite ...
accrochez vous

Nous voilà donc au départ de cette fameuse première spéciale. L’auto tourne beaucoup mieux à présent, le ralenti tiens et il est haut… elle s’est décrassée … bon signe.

Maintenant, il fait nuit et tombe des cordes.

Le décompte… 5, 4, 3, 2, 1, top ! C’est parti pour un peu plus de 16 km de chrono … les premiers appuis ne sont pas vraiment rassurants avec ces PB à la pression douteuse devant, et N01 retaillés maxi pluie derrière. La N1 partant dans les derniers en ce début de rallye, il y a déjà des autos dans tous les sens sur le bord de la route. Et au bout d’à peine 2 ou 3 kilomètres de spéciale, c’est le drame : en plus des conditions suffisamment difficiles, un épais brouillard s’invite dans la partie, à tel point qu’on n’y vois pas à 10 mètres devant l’auto. Mon jeune navigo perd très vite le fil des notes : complètement perdu qu’il
était, le pauvre !!!

Plus aucun repère visuel ni pour moi, ni sur les notes, ne sont visibles. Evidement, nous éteignons rapidement la rampe et essayons de deviner la route. Malgré tout, je ne vois vraiment rien, et lui n’arrive pas à s’y retrouver malgré mes quelques annonces de notes pour le remettre sur la douce mélodie …. Puis voilà le croisement à gauche pour prendre la route des
crêtes qui descend sur Roquebrune, et là , c’est un champ de mines ! la terre, le sable sur la route et les cordes archi-creusées , on ne voit même pas un bout de goudron, on se croirait sur un chantier.

Je le sens mal, car je ne vois vraiment pas devant et nous sommes à 10 ou 12 kilomètres de l’arrivée : l’addition va être salée car en plus Jaudel est sur le chemin de la maison (il habite au village de l’arrivée). Pour nous, en point de mire, l’arrivée…si on la voit d’ailleurs car à mesure de notre progression, très peu de spectateurs et le nombre impressionnant d’autos posées dans les bas-cotés ne sont pas faits pour rassurer un pilote. On est vraiment arrêté, je l’avoue. En 2 voir en 3, je cherche la route et tente de la percer. Evidement à cette vitesse, les pneus ne chauffent pas et à notre tour, les frayeurs se succèdent : « Merde, merde, fais gaffe, la montagne, c’est un droite !!! » … (Plus loin) « Fais gaffe aupylône,.. ; c’est un gauche !!! … J’avais jamais vu ça. Depuis toutesces années de compétition, jamais je n’avais connu pareilles conditions réunies en même temps : la pluie, le brouillard, un chantier, des pneus sans aucun grippe, un navigo largué….

Un peu plus loin, malgré le brouillard, je devine les feux d’une auto devant nous que l’on rattrape rapidement. C’est le p’tit jeune qui roule avec nous dans le Team et qui est parti 3 minutes devant nous. Dans un premier temps je me dit qu’il a un problème. Mais finalement à l’assistance, il nous dira qu’il était encore plus mal que nous ! On le double. Il essaie de prendre nos roues. Et moi,
inconsciemment, à ce petit jeu, alors que je ne vois toujours rien, je
roule un peu plus vite … et sur un espèce de droite, la montagne me sautant au nez… je devine que c’est un droite, j’allume les freins et me fais une chaleur et une glisse magistrale qui feront d’ailleurs lâcher prise à notre poursuivant car il a eu aussi peur que nous.

Tant bien que mal, on rejoint l’arrivée. Et dans la descente, enfin le brouillard se
dissipe un peu. Je me sens d’y faire, mon navigo peine à retrouver les bonnes
notes, alors je roule à vue comme un fada pour rattraper un peu de temps. De
belles glisses dans le gras mouillé de ces droites en dévers, je m’amuse
enfin… mais je le sais, les jeux sont faits…2 minutes pleines sur cette spéciale. Ca fait déjà beaucoup, et j’aivraiment le sentiment d’avoir été un p’tits joueur sur ce coup là !!! 0n fait le 4^e temps , à 5s de notre poursuivant directe. Les 2 premiers ont déjà pris le large à 2’.

Pour la p’tite histoire… au CP de sortie d’ES, on arrivera juste dans notre minute. Ouf on a eu chaud, il n’aurait plus manqué qu’on se prenne la dessus une pénalité pour retard à un pointage !!!

Suite à nos multiples incartades dans les bas-cotés, aux cordes et saignées, petit tour visuel de la 205, pour vérifier si tout est en place, nous nous engageons sur leroutier, chacun plongé dans ses pensées, heureux tout de même d’être sortis indemnes des griffes de cette spéciale archi-piégeuse …MEMORABLE !!!!

Passage par l’assistance, rien de particulier sur l’auto. On repart pour la boucle suivante, sans rien changer. Tout le monde disant que c’était la folie cette spéciale, que cela ne tenait pas le parterre, je garde donc la même monte de pneus et en avant Guingamp !

Nous voici au départ de ES 2, une de ces spéciales juge de paix de ce rallye, la longue de Collobrières en passant par le Col des Fourches, …33 kilomètres, un véritable morceau de choix qui en fait trembler plus d’un.

Pour nous c’est parti, il pleut toujours autant. Quand aux spectateurs quittant la spéciale, ils longent la route, sautant dans le talus au dernier moment ou même des fois pas du tout…c’est l’horreur ? C’est vraiment le truc que je déteste le plus.

Bref, nous partons sur un rythme normal sur cette spécial qui m’est peu familière, mais où les notes sont déterminantes Je roule donc sur la mélodie de celles-ci car je ne connais vraiment pas assez le tracer. L’anticipation n’est pas
permise. Pourtant, le jeune est souvent en retard sur les annonces, et je lui
demande de répéter ce qui vient derrière tel ou tel virage. Jusqu’ici tout va
bien, jusqu’ici tout va bien…( c’est pas dans un film ça ?)… puis nous
arrivons au changement de direction de Collobrières bondé de monde, les projo,
les cris, les cornes de brume, l’ambiance même du rallye !! Appel, …contre
appel, …frein à main , l’auto glisse .. je me suis permis d’en rajouter un peu
pour ces fameux spectateurs certainement transit de froid. Ils méritent bien ça
et nous le rende bien : un ronronnement d’acclamations et de corne de
brume nous accompagne sur la ligne droite qui suit et j’aime ça.

S’ensuit un plat très rapide et une longue montée.

Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien…et au bout de quelques kilomètres, la voie de mon copilote se fait souffrante. Il n’arrive presque plus à parler. Je lui demande si ça va, pensant qu’il avait envie de rendre son jus de fruit ou la banane de tout à l’heure…que nenni … il me fait une crise de tétanie ! Il a les mains comme un polio, toutes recroquevillées. Il n’annonce plus rien. Je l’entend respirer fortement, en pleine souffrance, droit comme un i, il ne peut plus bouger, ni parler…IMPRESSIONNANT … alors je roule à vu depuis le Col des Fourches. Il nous reste encore bien 10 bornes pour rejoindre l’arrivée, et j’essaie de le rassurer.

Ca roule vite sur cette descente, même sans les notes. J’ai l’impression d’être au volant d’une ambulance à la manière Didier AURIOL (vous vous souvenez de ce vielles images ? )et que j’emmène le blessé à l’Hôpital le plus vite possible.

Puis enfin, nous passons les panneaux de ligne d’arrivée,
…le jaune, le rouge, les projecteurs, du point stop … j’appelle vite del ’aide
pour qu’ils viennent le voir. Lui reprend ses esprits, mais est toujours
tétanisé, il ne peut plus bouger. C’est moi qui tend le carnet de pointage,
pendant que des gens s’afférent sur mon navigo. Des commissaires lui donnent du sucre et de l’eau.

Il revient doucement à lui et me dit que ça va aller. Ca lui est déjà arrivé un fois. Que ce n’est pas grave. Apres réflexion, et informations du médecin, on apprendra qu’en faite, en plus du stress probable, il s’asphyxiait, ne respirait pas assez sur les longs chronos. Il avait toujours besoin de bailler, synonyme d’un manque d’oxygène. Bref, malgré ça, c’est pas fait pour me rassurer sur la suite du WE.

Jusqu’à maintenant, il avait bien tenu son rôle sur des petits régionaux, mais là il ne semblait vraiment pas à la hauteur. Pourtant je suis cool, mais j’en viendrais presque à regretter mon ancien et fidèle navigo resté au bord de la route cette année pour raisons professionnelles.

Pour les temps finalement, malgré tout, nous faisons le 4^e temps de classe à
1s du 3.
Pas si mal, mais mon esprit est ailleurs. Finira-t on le rallye, je
suis en droit de me poser la question, non ?

Nous revoila donc partis dans la foulée pour la dernier ES du jour : Pignans par Notre Dame des Anges, une spéciale mystique également … Souvenez vous, dans les année 90, des images de nuits, les flashs qui crépitent et du saut d’une bosse de notre ami Jean RAGNOTTI avec la Clio groupe A aux couleurs DIAC ou encore de François DELECOUR sur la 309 GTI , décollant comme des avions sur cet endroit spectaculaire. Ca ! c’était du spectacle !!!

Le temps qui s’égraine sur la pendule, « ..3,2,1, Top …DAF sur Gi … » c’est parti pour 16,4 km, je me sent d’y faire. Le 3^e n’est pas si loin que ça après tout! Je roule propre et bien. Je m’applique, mais les notes … c’est pas encore ça ! Il est en retard, tout le temps, trop souvent … le moutarde me monte.
Puis peu avant le col, le brouillard épais s’invite une nouvelle fois. Dans ce tronçon, les feuilles se mêlent à la terre noire , la gadoue, ça devient piègeux …
sur le plat après le col je crois reconnaître la Swift de notre ami Durand en fâcheuse posture… et les notes ne tombent toujours pas. Il pert le fil à cause du brouillard….
...Dans un droite lent mais très serré qui referme, on fait un tout droit, on traverse la route. Je bloque tout, tire le frein à main, et on s’arrête à moins d’un mètre du trou. Heureusement ça n’allait pas vite sur ce coup là. Belle frayeur gratuite !!

Dans cette descente rythmée que j’affection, le brouillard se lève. On passe la fameuse bosse … qui saute moins aujourd’hui car ils ont mit une chicane.
Enfin, j’ai envie de ma faire un peu plaisir.
Mais il est en retard, encore en retard !! Malgré tout, j’attaque, j’en
fait un peu sur les épingles pour les spectateurs … appel, contre appel,
les mecs font des grands signes, les cornes de brumes sonnent, ça à l’aire de
leur faire plaisir… moi aussi .

Pourtant je finis par m’énerver, le ton monte dans l’auto, car il n’est pas dans le rythme.
Au pointage je suis déçu, car si les notes avaient fonctionné malgré les
conditions, l’auto tenait un peu mieux le parterre. On pouvait faire quelques
choses. Et le temps me donnera raison. Je suis furieux. On pert le contact avec
le 3^e , Picchioni, pour 16s.

Sur le routier, il va y avoir explication de texte.
Y pas de raison, il peut le faire. Faut juste qu’il se mette dedans,
qu’il fasse abstraction de toutes ses appréhensions, tous ces soucis.Comme on dit ici, "il a toujours l'oeuf celui-là". Il m’a montré cette année qu’il pouvait en être capable malgré son manque d’expérience… alors faudra bien que ça le fasse.

Vient l’assistance, ou chacun y va de son anecdote, l’ambiance est
chaleureuse, heureux d’être déjà à l’arrivée de cette premier étape, c’est
déjà une victoire en soit … lepodium … maintenant, et il est bien 21 heure. Une bonne nuit la dessus, car on l’a bien mérité.
Demain, la méteo annoncée n'est pas meilleure, mais la nuit porte conseille dit-on alors bonne nuit et rendez vous à la 2 étape.

Jolie résumé

c clair,je ne sais pas comment t as fait sans notes car c vraiment la misére.Au rallye du st marcellin 2004,il m est arrivé la meme chose que toi avec mon ancien copilote,au milieu de spéciale crise de tétanie,ça fait vraiment peur.Resultat des course,sans roulé spécialement vite je me suis fait piéger dans un droite avec une corde et on a sauté a 3 métres en contre bas dans un trou,tout c arrangé pour mon copilote aprés(c était le stress,pourtant il n y avait pas lieu d en avoir,on étaient loin dans la classe et l attaque était bien moyenne).mais bon comme quoi un navigo fait un bon pourcentage du travail.

Ba alors ???? et la suite

Bonjour messieurs, nous sommes au matin de la 2^e étape. La nuit s’est bien passée. Je suis bien réveillé, et j’ai grand hâte d’être sur les spéciales. Les condition météo sont toujours aussi défavorables, mais on ferra avec. De toutes façons, dans ces cas là, c’est pour tout le monde pareil, alors on verra bien.

Passage par le parc fermé… et contrôle de notre heure de sortie effectué, je jette un coup d’œil sur le classement : nous sommes 4^e de la classe mais à déjà près de 25s du 3^e Picchioni. Les 2 premiers, Gustin et Jaudel étant respectivement à 55s et 28s devant nous.
Dernière, il y un trou puisque le plus proche Manucci est à 53s. L’écart avec la tête de course est important mais le rallye est encore long. Cette journée promet encore bien des surprises.

La pluie est toujours présente. Nous récupérons l’auto de course, direction la première assistance de la journée:Essence, anti buée, contrôle des pressions sur la même monte de pneus que la veille devant (PB ) mais je fais monter les Hankook T70 presque neuf adhérisé à l’arrière .De toute façon , on a que ça à monter pour le moment.


Puis nous partons pour l’ES 4, Collobrières, où la pluie est incessante.
Le rythme est calqué sur celui de la veille sur cette même spéciale, mais il y a encore plus d’eau sur la route. Ca bourre de l’avant, les pneus ne chauffent pas .
Ca glisse trop à l’avant tandis que l’arrière c’est un poil mieux. Dans ces conditions, je roule à ma main, mais j’ai l’impression d’être sur un faut rythme. Les notes ne tombent pas toujours au bon moment. C’est pas tout à fait ça, mais ça ira. Enfin, j’espère !
Nous entamons la descente depuis le Col de Taillude vers Collobrières.(Retenez ce nom, il vous servira pour la prochaine et dernière étapes ). Il y a pas mal de feuilles sur la route à présent. Les freinages dans certains gauches qui referment sont assez tendu .
On manque d’y aller un ou deux fois, mais ne dit-on pas qu’un freinage est efficace dans ce cas ?.
Au final, j’ai quand même l’impression d’être pas trop mal sur ce secteur, d’autant que sur l’arrivée, mon copilote est à nouveau en crise.
Elle sera de courte durée car nous arrivons au point stop.
Nous faisons le 4^e temps, à 4s du 3^e Picchioni. C’est pas si mal, mais il nous en colle encore quelques une, et creuse ainsi l’écart. Devant, Jaudel nous en colle 20 et Gustin, 10.

Direction l’ES 5, Col du Babaou au tracé assez large et très typé circuit, sur un très beau macadam : une spéciale connue et que j’affectionne car elle était au menu du Bormes Varois l’année dernière mais en sens inverse.Nous y avions fait d’excellents premiers temps de classe avec mon ancien coéquipier.
Juste avant, j’assouplit un peu mes pressions, car je trouve vraiment que les gommes ne tiennent pas assez. Je tombe donc à 1.6 sur les PB et 1.4 sur les T70.
Le décompte… « 3,2,1,Top…250m D95 grande corde… » c’est parti et je part pour réduire les écart. Ca roule bien, ça tiens bien. L’auto est plus réactive, prend des appuis plus franc. Les pneus travaillent beaucoup mieux. Je me demanderai plus tard : Pourquoi j’ai pas baissé en pression plus tôt ? J’suis vraiment trop c.. ! On en apprend à chaque fois dans ce sport !
Ca roule fort. A tel point que dans le baquet de droite, il est complètement à la rue. Absolument pas dans le rythme jusqu’à l’arrivée, je vais vraiment sortir de mes gonds cette fois-ci .
Alors que je voulais faire un temps celui-ci n’est vraiment pas terrible, 5^e temps de la classe, même notre poursuivant direct est devant de quelques secondes.
Picchioni en r’ajoute 6s de plus, Gustin autant et Jaudel le double. Ca commence à bien faire. Je suis furieux.
A tel point que dans la colère, je dit à D…. que pour la prochaine, je roule sans les notes et on verra bien … Il ne pipe pas mots.

Finalement, au départ de la suivante, ES 6 Col du Canadel, il me demande tout penaud s’il me balance les notes . « Bien évidemment !! … »… Car même si je suis un peu sanguin, j’ai un cœur tendre, et je le rassure en lui disant que c’était sous le coup de la colère.C’est curieux car c’est vraiment pas moi ca… ni mon habitude d’être aussi dur.
Du coup, dans cette ES6 de 8 km, ça aura au moins eu le mérite de remettre les pendules à l’heure. Car, il m’annonce les notes comme il se doit et nous permet de faire le 3^e temps de classe .
C’est plutôt bon pour le moral. Nous reprenons 3s à Picchioni, faisons presque le même temps que Gustin, mais c’est Jaudel qui m’impressionne le plus sur ce rallye, puisqu’il nous en colle encore 10s de mieux. Vraiment c’est un équipage mixte très sympathique que j’apprécie beaucoup…. chapeau… je ne manquerai d’ailleurs pas de leur dire au regroupement suivant. Ils font un super rallye … (en hommage au grand père de Sandrine ?…ils comprendrons s’ils lisent ces
lignes !!)

En route pour une assistance bien méritée, je constate qu’un bruit suspect coté droit n’est pas bon signe. Cardan ? Arrivée aux panneaux d’entrée d’assistance, mon ancien navigo descendu de Paris pour l’occasion, et Gilles président du team, et redoutable mécanicien viennent aux nouvelles. Evidement, il y en a à raconter mais mes pensées vont vers ce bruit coté droit qui m’inquiète.

Le verdict est sans appel : le cardan est déboîté. Nous n’avons pas assez de temps pour le changer. Finalement, il faudra attendre une plus longue assistance, ce soir avant le parc fermé ... si nous arrivons jusque là .
Le cardan en place, essence etc… et tout à coup quelle est cette silhouette
familière qui s’approche de notre tonnelle.
Il s’est perdu ou quoi ?…Jérôme ROUSSEL en personne, un pilote de l’Est, très rapide dans la région, Bourgogne Franche Comté, qui avait d’ailleurs mit une belle gaufre à ma 205 actuel ex ADN 90 lors d’un Rallye du 14 juillet pour ceux qui connaissent. C’est un personnage que j’apprécie particulièrement et contre qui nous nous sommes battus pendant de nombreuses saisons dans la région Est, sans jamais pouvoir lui passer devant, ou très rarement, le bougre !!!

Pourtant pas le temps de palabrer, il est l’heure mon seigneur ! Une dernière banane ingurgitée …un long routier nous attend...je repense à cette canaille de ROUSSEL. Car même si ce fut bref, ça m’aura vraiment fait plaisir de le revoir après tout ce temps … au moins 2 ans !Il faudrait vraiment que je revienne faire un rallye là-haut une de ce quatre: une Luronne par exemple, ca me ferais bien plaisir...un jour peut-etre?

Nous voilà au départ de cette longue ES7 Vidauban, 32.7 km. Il pleut toujours. Je part cool sur le long plat du Golf, sans faire patiner pour économiser mon cardan. Là où les pneus cirent je lève un peu pour ne pas trop taper dans la mécanique. Avant le croisement du Revest on rattrape la Clio F2000 partie devant nous qui a un problème de support moteur. Elle s’efface rapidement. Ca roule propre et bien jusqu’au pont du Gratteloup mais ça glisse et juste dans la montée ce qui devait arriver, arriva ….c’est pas ce que vous croyez ,… Sortie,… le cardan… non, non !! Noubliez pas que nous sommes sur une longue spéciale…
Mon navigo… est encore en crise alors je me tape tout le reste de la spéciale : c’est à dire 16 km à vu. Et c’est pas évident car les pièges sont partout. La descente sur Roquebrune est complètement miné, ça glisse énormément depuis le départ, les pneus sont carbo. Dans toute la descente l’auto m’échappe partout, un véritable verglas !
Je suis obligé de la mettre au pied gauche sur certaines courbes et de gros contre braquage pour la garder sur la route. Je m’amuse mais c’est très chaud , on manque d’y aller plusieurs fois
comme certains d’ailleurs car il y a des autos ou des morceaux de pare-choc partout. Décidément, même sans le brouillard de la veille, ce tronçon de spéciale est dantesque. Finalement nous rejoignons l’arrivée. Pour la première fois sur ce rallye, je suis en nage, témoin donc que la bataille à été rude. Mon navigo est encore dans un pire état que la veille. Un fois de plus, sur ces longues spéciales, il est à l’agonie. Et ça commence vraiment à me faire flipper.
Tout le monde s’affaire autour de lui, prèt à appeler les pompiers. Une fliquette nous conseille même de rejoindre l’hôpital qui se trouve à quelques mètres en bas du village. Mais, mon acolyte recouvre ses esprits et nous prenons la direction du regroupement de St Maxime puis l’assistance suivante. Pour les temps, on s’en prend encore une bonne poigné : 1’ par Picchioni et Gustin, mais c’est Jaudel ( il est chez lui mais quand même) qui met tout le monde d’accord puisqu’il colle près d’1 minute à ces deux poursuivants et donc 2’ pour nous. L’addition est salée !!

Sur un constat visuel, je constate que les PB sont à l’agonie eux aussi. Je joint l’assistance par téléphone et leur demande de retailler en maxi pluie, 2 Hankook T70 neuf pour la dernière boucle de la journée.

Nous passons au regroupement de St Maxime où nous retrouvons dans un bar, nos concurrents direct : les Jaudel et l’équipage Gustin. Nous échangeons quelques mots, quelques impressions, et quelques souvenirs également
car Gustin étant de l’Est, il me semblait bien qu’on s’était déjà retrouvé sur certaines spéciales du Rallye de la Plaine, ou du Doubs Central …il y a quelques année ! Les années passent !!!
Puis chacun repart récupérer son auto sans manquer de s’encourager
les uns les autres. C’est ce qui me plait dans la N1. L’ambiance est bon enfant
dans cette classe. C’est vraiment agréable des équipages cool qui sont capable
de rouler vite sur leur petite monture, mais qui se prennent jamais la tête pour autant. Vive la N1, NAIN ! NAIN !

Direction l’assistance pour ‘refueler’ et monter ces fameux Hankook T70 maxi pluie. J’ai hâte de voir ce que cela va donner, et je ne vais pas tarder à le savoir ! Sur le routier, ça tient du tonnerre.
Le choix osé semble judicieux!

Départ de l’ES 8 Collobrières la petite, la même que l’ES4 du matin. Il fait nuit à présent mais il ne pleut plus. Par contre c’est toujours bien humide.
C’est parti pour 18 km de plaisir, au bout d’un ou 2 kilomètres, les pneus sont au poil. L’auto tient superbement bien le pavé. C’est assez déconcertant. Je roule avec des Hankook depuis l’année dernière et ne jure plus que par ces pneus, surtout sur le sec. Mais là, je n’en reviens toujours pas. Ca tiens comme sur le sec. Vraiment épatant !
Jusqu'à l’arrivée rien de particulier, mon navigo prend sur lui et gère pas trop mal. Le cardan à l’air de tenir. On enroule pas trop mal mais le temps ne sera pas à la hauteur de mes impressions. Bref, à noter qu’ à la fin de cette spéciale, information importante, la Clio F2000 qui partait devant nous est arrêtée sur le routier.

Au départ de la suivante, ES 8 Col du Babaou, longueur 10.8 km, la Clio n’est toujours pas à sa place. Je m‘efforce donc de r’appeler à mon copilote de ne pas pointer une minute trop tôt. Ce qu’il s’évertue à effectuer correctement. Nous effectuons cette spéciale avec une efficacité remarquable. L’auto tiens vraiment la route, ça roule fort et cela me redonne confiance et visiblement à mon copilote aussi. Je retrouve enfin ce copilote que j’ai eu l’habitude d’entendre cette année lors de nos précédents rallyes… il était temps.
Le temps effectué dans cette court spéciale est sans appel : 3^e temps, 5s de mieux que Picchioni . C’est déjà ça. Devant, j’avoue qu’ils roulent comme des extra-terrestres , puisque Jaudel et Gustin remettent 20s sur le tapis. Vraiment respect, car sur 10 bornes, ça fait 2s au kil’, autrement dit un gouffre.

Bref, nous arrivons rapidement à la dernière ES de la journée : ES 9 Col du Babaou 8km. A notez que nous n’avons pas revu la Clio F2000 devant nous.
Mais elle se tient à présent 3 auto derrière nous. Je me garde bien de
r ‘appeler à mon navigo qu’elle n’est toujours pas là !!! ……..est ce que j’aurais dû ?
« 3,2,1,top …GAF sur Di sur Gi sur Di … » nous avalons cette spéciale en 7’ 38.2 , 3^e temps à la clef. Satisfait du travail bien fait, puisqu’au tableau des temps, nous reprenons d’un coup 13s à Picchioni. Je fais les compte et, heureux que tout fonctionne à nouveau, j’en viens à songer à notre remonter sur la 3^e place demain. Car, si en à peine 18km il nous à été possible de revenir sur Picchioni d’une vingtaine de seconde, demain il nous reste encore deux très longues spéciales d’une trentaine de kilomètres chacune.

Sur le routier très content de la tenue des Hankook, je me demande si je
ne vais pas faire retailler des T50, plus dur pour le lendemain. A l’assistance, le choix est fait de retailler les T50. Gilles change le cardan droit en moins de 30’. Essence , une banane pour le bonhomme et direction le podium. Là, j’ apprend par le speaker que nous sommes à 1’30 de la 3^e place. C’est encore jouable
mais pour le reste, Gustin et Jaudel sont loin devant, ce dernier a encore creusé l’écart, c’est cuit. Au parc fermé, nous déposons l’auto toute belle et bien plus fraîche que nous. Il est temps de rentrer manger un morceau, vite retailler ces fameux pneus ... le coup de poker de ce rallye ?
Et reposer les yeux. Bonne nuit et rendez demain matin pour la 3^e et dernière étape.

Ba alors ??? et la suite On attend nous

Ca vient , ca vient... Olive,
Remarque les heures à laquel c'est envoié... j'ai un métier moi !!!
Le plus souvent de nuit n'est pas?
Car en ce moment j'ai tellement de boulot ...
que j'ai le temps de rediger ces longs post!!
Seulement, je suis en repos jusqu'à mercredi matin.
Alors soyez patient, la suite ce sera dans 2 ou 3 jours.
Ca vous plait au moins Visiblement oui puique certain en redemande... surtout, attendez de voir la suite car c'est pas triste!!! Enfin, si !!! ...mais j'en dit pas plus. BYE BYE

J'adore lire des résumés comme les tiens!!
J'attends avec impatience le dernier jour de course avec probablement quelques mauvaise surprises Je dirais qu'il va y avoir une touchette (car Olive dis avoir vu l'auto "amochée ) , une pénalité pour pointage en avance car ton copilote à oublier de laisser une minute malgrès l'absence de la clio... et pour le fun encore un évanouissement de ton copilote
En tout cas malgrès tout ce qui t'es arrivé les 2 premiers jour tu as sacrément bien géré!! Chapeau à toi!!

J'en connais un qui devrait écrire des bouquins sur ses rallyes. En tout cas, moi je dis, ROYAL !!!


OK, je sors...

c'est vrai que lorsqu'il s'agit de parler de cette passion qui me tient, je suis souvant inspiré. ALLER BONNE SOIREE !!!

Bonjour messieurs, alors bien dormi ?
Moi, par ce temps radieux , je sent d’attaque pour effectuer une belle 3e étape, et pourquoi pas venir chatouille mon ami Picchioni confortablement installer en 3e position avec sa bonne minute trente d’avance.
Nous voici donc au parc fermée avec tous nos acolytes à nos cotés. Je laisse le soin à mon copilote de vérifier notre horaire de départ et de relever notre place au classement général.
Quant il m’annonce notre heure de départ, et notre classement au scratch cela ne me choque pas outre mesure, juste un petit décalage par rapport au classement général fourni la veille par le speaker que je met sous le compte du caractère provisoire de ce 1e classement.

Nous partons donc à notre heure de départ pour cette première assistance, en prenant bien soin de vérifier qu’aucune goutte d’huile n’est présente à la place où avait séjourné la voiture. Car n’oublions pas que la veille, l ‘assistance avait procéder à l’échange du cardan droit.

A l’assistance, les derniers contrôlent effectués; nous montons nos précieux T50 retailles (Espérant qu’ils vont faire fureurs sur cette 1e spéciale de la journée) .
Un choix osé, une fois de plus, mais au vue de l’humidité importante encore présente sur les routes, et du comportement des même gommes de la veille (T70 retaillé maxi pluie ). Ce sera donc les T50 (retaillé maxi pluie) neuf pour l’avant, les T70 (retaillé pluie) resterons à l’arrière, car satisfait de leur comportement. Je suis confiant et impatient de voir le résultat… pression (1.7 devant , 1.5 derrière)... essence, dernier coup sur le pare-brise, un p’tit truc dans le ventre et direction la longue spéciale de Collobrières, la même que celle de vendredi soir ES 2.

33 km nous attendent. Il fait beau à présent, les paysages du Var après la pluie sont vraiment extraordinaires . Je me sent d’humeur joyeuse. Mon copilote paraît bien réveillé…, les mauvais nuages, les ratés de la veille ont laissés place à un visage souriant. Il est impatient d’en découdre…moi aussi.
Nous nous présentons au départ. Je lui annonce que maintenant qu’il fait beau, ca va rouler un poil plus vite que ces jours –ci mais sans trop en faire. Je voudrais surtout voir l’arrivée de cette spéciale pour comparer les temps et surtout avoir un retour d’expérience sur cette monte de pneus.

3,2,1,Top… c’est parti ! Les nombreuses longues courbes du début permettent aux pneus de chauffer rapidement. Et comme le veille, l’auto se campe très bien sur le train avant. C’est déconcertant tellement ça tient .
Je suis déjà à moitié satisfait car pour les notes, c’est pas tout à fait ça ! Dans du lent, je suis obligé du lui redemander ce qui suit, puis peu avant le Col de Capelude, il est enfin dans le rythme. On roule bien mais sans prise de risque excessive. Les enchaînements entre les barrières de sécurité à gauche et la montagne à droite, et les longue ligne droites à fond de 5 sont tout de même impressionnants. Mais le confiance est là. Trop peut-être Le rythme et la mélodie des notes fonctionnent bien. Puis nous rentrons dans un peu de sous bois, passage d’ un petit au pont exposé au nord,et juste derrière …un Opel Speedster est pulvérisé , … un peu plus loin, au fond du trou, il y a du monde dont Boetti et bien d’autres. Mais ceci, nous ne le savons pas encore. C’est trempé. Nous arrivons au Col du Taillude, 250m plus loin ...
« … Di et Gi… (la voie se veut motivante)… 250m Ciel ! » Ca roule fort je tire la 3, la 4…
« D90, je te dit D90… » (cette note correspond pour moi à un droite en 3 soulagé) ….
Trop tard, 10 fois trop tard, 100 fois trop tard… tiens ça me r ‘appelle quelqu’un pas, vous ?

Ce droite me saute littéralement à la g…. , c’est vraiment trop vite pour passer, beaucoup trop vite. Au ciel, je lève, la 205 décroche instantanément. J’ai même pas le temps, ni le réflexe de contre-braquer … de toutes façons, les gros eucalyptus juste en sortie de virage sont bien moins engageant .
L’auto, à l’équerre glisse sur 25m, les pneus gueulent tout ce qui peuvent. Finalement, j’ai même l’impression qu’elle va se mettre en tête à queue. Puis, je regarde par la vitre latérale sans bien voir le beau chêne liège qui arrive à grand pas. Qu’est ce qui fout là celui là
Puis mon casque frappe assez violemment l’arceau …c’est le choc donc, côte gauche, juste au niveau de la roue et la joue d’ail avant. Tiens c’est curieux c’est exactement à l’endroit où mon ami Roussel lui avait fait du mal il y a quelques année. Décidément, elle devait vraiment finir ainsi.
La 205 frappe, rebondi et fini en marche arrière dans des petits arbres achevant le travail de destruction . Le bruit du verre qui explose, puis plus rien. Seul mon expression
« et voilà elle y est !! » coupe ce silence. Je m’extrais rapidement de l’auto. Voyant que mon navigo se dégrafe, je lui demande en même temps si tout va bien. Il me répond que c’est ok. Un mec avec sa radio vient rapidement voir si tout va bien et annonce notre sortie sur la liaison « la 188 sortie, …la 188 sortie, l’équipage est OK, l’auto ne gêne pas. » Je constate les dégats: c'est fini, ...sous le choc le cardan gauche est sectionné net, berceau, amortisseur... en un petit coup d'oeil, la liste est longue deja!
Les spectateurs connaisseurs, nous diront qu'ils ont eu vraiment peur pour nous et que certains ce doutaient que ca ne passerait pas tellement ca arrivait bien trop vite comparé à toutes ces autos qu'ils avaient vu passer depuis le vendredi soir.
Voilà, notre rallye du Var 2007 s’arrête là, à 7 km du départ de cette spéciale.
Et bien évidemment, je ne saurai jamais si mon choix de pneus était judicieux
En tous les cas, je peux vous dire que ca tenait vraiment très, très bien aussi bien que sur le sec mais jusqu'à une certaine limite tout de même.
Les autos se succèdent. J’attend le p’tit jeune de notre Team, qui était derrière nous au classement, et qui du coup récupère la 4e place. Il arrive doucement à l’entame de ce virage…il ralenti. Je fait signe à son père, copilote d’un jour que c’est OK avec le road book. Il me dira plus tard qu’après avoir vu l’état de l’auto, le jeune pilote était arrêté.
Dans cette partie de spéciale sur un peu plus d’un kilomètre, nous serons 5 à sortir de la route dont, 200m avant nous la Clio R3 bleu et blanche au couleur d’une association contre une maladie orpheline. En discutant avec le pilote celui-ci m’a raconté qu’il sont sorti du droite, il a ré accéléré, gros sous virage, pas le temps de toucher les freins, elle a littéralement plongé 3, 4 mètres en bas. Ils n’ont rien eu eux non plus.
Après avoir prévenu l’équipe particulièrement attristée et déçue par cette sortie, et après avoir chargé l’épave sur la remorque, de retour au parc d’assistance de Port Grimaud, je saurai donc plus tard que nous n’avions pas 1’30 de retard sur Picchioni, mais 2’30 . Car, le veille, la fameuse Clio F200 n’était pas à sa place au départ du Canadel !
A l’assistance , dès notre départ, les gars du Team l’ont su rapidement en voyant un classement mais ont préféré ne pas me le transmettre, de peur que je prenne le départ tout énervé et que je parte à la faute … Dites moi, est ce que cette fois ci, 2’ 30 c’était vraiment jouable même avec mes formidables pneus…moi j’en doute
C’est pour cette raison, que je pense que cette auto à été détruite pour deux mauvaises raisons. D’une part, parce que sur le cahier de notre, c’était une ligne complète où il était noté : 250m Ciel D90 et non comme ce qui a été annoncé. A la vidéo c’est vraiment flagrant !
Mais en plus avec ces 2 minutes 30 de retard sur le 3e, il fallait plus rêver. Avec des SI, on refait pas une course !
Bref, un rallye riche en enseignement : mon copilote du WE n’a plus donné signe de vie depuis …à mon humble avis c’est qu’il n’était pas véritablement atteint par le virus ’’RALLYE’’, ou qu’il a quelque chose à se reprocher ? Je suis déçu tout simplement !
Je ne voudrai pas être trop dur, car on fait tous des erreurs mais quand même, sur la forme c’est pas très correcte.
J’espère en revanche que mon ancien et fidèle copilote ne m’en voudra pas trop de lui avoir détruit une partie de son patrimoine. Car nous avions à l’époque acheté cette auto à deux. Mais également que cette mésaventure lui redonnera envie de revenir dans son baquet, revêtir sa combi et son casque le plus rapidement possible. La nouvelle caisse avance vite et j’espère qu’il voudra bien faire partie de l’aventure. Aller, Seb ta place à droite est toujours réservée !

Bravo à ceux qui ont su déjouer les pieges de ce rallye et félicitations au Jaudel pour leur fabuleuse performance.
Je donne rendez vous à tous ceux qui risque de nous retrouver sur une épreuve cette année ou l'année prochaine, ne sachant ce que mon avenir professionnel me réserve avant juin de cette année.
Espérant vous avoir fait partager un peu mon expérience sur ce rallye, je vous souhaite à tous une très belle saison automobile 2008.

(Des photos et vidéo devraient suivrent rapidement !!)

Cher lecteurs, à bientôt pour de nouvelles aventures
VIVE LE RALLYE, VIVE LA N1

Euh... Et la suite ???






Comment ça ?!! C'est fini !!!
Magnifique résumé, on a l'impression d'y être, de vivre la course en temps réel.
Perso, j'adore...

C'est clair que c'est un sacré résumé, çà fait plaisir à lire.

Courage pour le remontage de la nouvelle auto.

Elu résumé de l'année
Content d'avoir fait ta connaissance en tout cas même si ce fûs bref

Trés jolie résumé et c'est vrai que c'était un rallye assez difficile a gérer (c'était notre premier championnat de France pour nous aussi et en plus l'auto était vendue)...
du coup on a pas trop regardé les temps pour pas se mettre la pression et on c'est bien fait plaisir...

Tu sais que la spéciale ou tu est sortie il y avait 5 autos plus loin répartie sur le reste du trajet; les encheinements après le col était piègeux parceque tu avais un grip de fou sur 5 ou 6 virages puis PAF une plaque de boue ou une flaque et l'auto partée des 4 fers... mais c'est deux spéciales de plus de 30 bornes c'étaient que du bonheur quand même...

Enfin très heureux d'avoir fait ta connaissance également et puis bon courrage pour la suite; pour nous une nouvelle histoire va commencer dans le courant de l'année.... avec une nouvelle Titine

L'ambiance des fous du volant en N1 va vraiment me manquer.

piffox a écrit:

L'ambiance des fous du volant en N1 va vraiment me manquer.

tu va faire quoi ?

On a fait un élevage de chevaux pour monter dans une 206

Une 206 en A6 montée de A à Z

Voici un ou 2 photos cloturant ce post, une video devrait suivre sur le post ''vidéo''



et enfin



à bientôt

Bonsoir à tous

De retour aux affaires, je reviens par ce vieux post demander qui compte participer au Var 2008. Et ainsi revoir avec plaisir le Boss ou tout autre personne présente sur le forum. Moi, je serai présent sur cette epreuve à l'assistance d'un p'tit nouveau en N1 mais pas au volant hélas , la 205 n' étant par terminée.. je sais une année s'est ecoulée mais mon activité professionnelle et le budget ont eu raison de cette saison 2008. L'auto sera bientôt aboutie et je ne desespére pas de la faire rouler cette hiver pour quelques essais du côté des fameuses ES de Collobrières.

alors Boss on se verra ou quoi ?

pour ceux que ça interesse, j'ai peut être des combines pour l'herbergement faut que je me renseigne. alors tenez moi au jus !

Aller à bientôt